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On est cuits ! Presque...

Mega coup de gueule d'Erik !...

 

Saperlipopette !!! Ça y est on est bientôt cuits…

Le sempiternel coup de la grenouille plongée dans l'eau de la casserole que l'on met à chauffer progressivement, ça marche à chaque fois !

Si l'on ne veut pas, citoyen-internaute, finir dans l'assiette de cette clique connue de tous, il devient urgent, vital même, de sauter prestement de ce chaudron maléfique.

Bientôt cuits…

La preuve en est que les grenouilles ne réagissent plus à rien !

Paralysie physique, stupeur intellectuelle, mutisme discursif, surdité totale aux criantes contradictions logiques.

Quelques exemples parmi tant d’autres qui sautent aux yeux…

Les grenouilles se demandent-elles d'où leur vient leur certitude que payer des impôts est "normal" ? Ben non, bien sûr. Elles mijotent depuis tellement longtemps dans le bouillon de culture du prêt-à-penser qu'elles ont la réponse avant même de s'être posé la question !

C'est pour le Bien de tous...

De chacun…

Solidarité…

Pour les Services publics...

Ben oui… Que deviendraient l'Éducation nationale, les hôpitaux, la police, le courrier, les routes… si personne ne payait d'impôt(s) ?

On pourrait bien sûr, par divertissement, s'interroger sur ce que sont devenus ces fameux services publics…

Autoroutes privatisées en perpétuels travaux pour lesquels on paie fort cher le droit de rouler à 30 km/h pour cause de bouchons et encore plus cher, à l'État, le PV pour excès de vitesse de 136 km/h...

Privatisation encore des Postes, Eau, gaz, électricité sans que les prestations soient améliorées si ce n'est dans le sens d'une hausse perpétuelle des facturations. Ben oui..., nos centrales électriques ne produisent pas assez ! Faut acheter de l'électricité à d'autres pays… Pas les mêmes d'ailleurs que ceux auxquels il faut acheter des munitions quand l'État décrète de partir en guerre. Pour ceux qui ne seraient pas au courant, l'électricité va mieux passer dans les foyers grâce aux nouveaux compteurs "intelligents" que l'on installe par million dans les Régions… Alors aux personnes dont l'enthousiasme le dispute à la naïveté, il leur faut absolument lire affaires cessantes, le terrifiant roman Blackout…

Toujours par divertissement, on pourrait faire le bilan de santé des services des urgences, soins hospitaliers…

À quoi bon ?

Toute personne passée par là sait ce qu'il en est...

Hippocrate a laissé place à Picsou et le patient (trop patient !) au client...

L'Éducation nationale ? Est-ce même la peine de citer ce "Service" ? Il faudrait habiter au tréfonds du Népal pour croire encore qu'elle forme qui que ce soit à quoi que ce soit ! Nos ministres de l’Éducation successifs n’ont eu de cesse de trouver les meilleures réformes visant à l’abêtissement des jeunes pour en faire de dociles moutons de Panurge…

Mais brisons là. L'heure n'est plus au divertissement mais à une saine lucidité.

Alors, prenons la question autrement. Lorsqu'un peintre amateur, après moult toiles gâchées et fournitures renouvelées va enfin avoir la chance d'être exposé, de vendre quelques fruits de son dur labeur et de son imagination, bref de son talent, alors demandons-nous en quoi il serait légitime que le fisc vienne confisquer une part de ce travail qui ne doit rien à personne d'autre que l'auteur ? L'écrivain qui ne peut vivre du produit de ses ventes et qui exerce donc une autre profession constate avec consternation, comme tout un chacun, l'amputation phénoménale sur son bulletin de salaire des différentes cotisations et multiples prélèvements divers… Comme s’il était naturel de penser que l'homme vient au monde pour travailler, cotiser, consommer et se faire dépouiller de telle manière qu'aucun monarque n'aurait pu jadis le rêver.

Le petit écrivain qui doit se trouver un autre gagne-pain pour se nourrir, payer ses factures et les hausses constantes de la pléthore de TVA, cotise donc, non seulement à une Mutuelle quelconque, mais AUSSI à la sécurité sociale. Or, sur les quelques maigres euros que sa production intellectuelle va lui rapporter, le fisc va arriver sereinement et lui ponctionner, à nouveau et pour les mêmes finalités, une partie de ces quelques euros gagnés par livre vendu - si tant est qu'une TVA à 10 % sur l'édition incite encore les lecteurs à acheter des livres… -

Payer deux fois pour le même service, il n’y a que l’État qui se le permet !

Oui, mais, ce vol, car il faut bien appeler les choses par leur nom, serait justifié par la nécessité de fournir une couverture sociale aux écrivains professionnels qui, s'ils donnent la preuve de gagner beaucoup d'argent, gagnent alors le droit de se faire payer leur cotisation sociale par ceux qui ne vendent pas assez et doivent travailler doublement pour vivre et… pour payer ! Au nom de quelle légitimité ?

Que l'on cesse de dire n'importe quoi. Il a eu et il y a encore des Sociétés dans lesquelles les hommes vivent sans "perdre leur vie à vouloir la gagner", sans État, sans impôts, sans guerre de tranchées ou de Nagasaki. Sans Euros, ils vivent heureux. J'affirme que ceux qui s'arrogeront le droit de juger du contraire, en traitant ces peuples de "primitifs" et autres adjectifs flatteurs, seront ceux-là mêmes qui récusent aux autres le droit de porter un jugement sur quoi que ce soit au nom du sacro-saint prinicipe bobo : mais qui sommes-nous pour juger les autres ? Tous les Hommes sont égaux, toutes les cultures se valent… Beurk ! Cachez tout ethnocentrisme conservateur que je ne saurais voir...

Donc, faudrait savoir…! Soit on affirme une société comme plus évoluée parce les citoyens paient des impôts, soit aucune société n'est supérieure à une autre et, dans ce cas, pourquoi payer des impôts ?

Ainsi que le faisait remarquer un célèbre acteur par la voix d'un illustre guerrier de l'Antiquité dans un film pas si ancien, si les rois avaient le courage de régler leurs différends entre hommes, il n'y aurait plus de morts sur les champs de bataille.

Oui, le rêve… Les élus du peuple sur un ring !

Fini d'envoyer d'autres prendre les coups à sa place...

La Déclaration des droits de l'homme et du citoyen stipule que le citoyen doit toujours être en mesure de demander des comptes sur l'utilisation faite de l'impôt.

Est-ce le cas ?

Et puisque nous tournons le regard vers la période révolutionnaire, profitons-en pour suggérer à celles et ceux qui auraient oublié les principes fondamentaux, de relire De La Boétie Discours de la servitude volontaire et le Contrat social de Rousseau ! Et si nous regardons dans le présent, que l'on cesse de nous rebattre les oreilles avec l'économie et la fiscalité allemande ou les trouvailles anglo-saxonnes, parlons plutôt du seul pays vraiment démocratique : la Suisse.  Les citoyens sont sollicités par référendum à quantité d'occasions. Le reste de la vie helvète n'est pas non plus dénuée d'intérêt. Absence de chômage, délinquance quasi inexistante, etc.

Au nom du Contrat Social, demandons à l'État de faire ce pour quoi il a été créé : assurer la liberté, l'égalité et la fraternité..., en cessant tout mercantilisme guerrier. Si l'État est incapable de procurer les conditions du bonheur, alors l'homme ne lui doit rien et la rupture du contrat est légale et légitime.

Le Devoir n'est rien d'autre, pour la raison, que de faire, sans aucune autre forme de contrainte extérieure, ce qui lui paraît juste, correct, légitime.

Si la grenouille se laisse aller à une fin de cuisson, alors demain nous porterons tous une micro-puce qui dira tout de nous et qui très certainement "diffusera" en nous pensées, émotions et actions politiquement correctes.  Peut-être même finirons-nous sur des champs de bataille comme les zombies chers aux productions hollywoodiennes. Google glass sur les yeux pour tout voir et connaître de tout un chacun.

La transparence est un excellent moyen de coercition, connu depuis Bentham et ses nouvelles prisons. Bientôt aussi une puce-code-barre 666 sur la main ou le front pour avoir le droit d'acheter et de vendre...

On saura, avant que vous-même ne le sachiez, si vous êtes un "bon" citoyen...

Si avez le droit à ceci ou cela...

Si vous pouvez aller ici ou là...

Si vous pouvez exister ou non !

La température devient apocalyptique.

Il est l'heure de se réveiller...

Toc... toc… Néo ? Es-tu là ?...

Commentaires (2)

  • 1. METZGER Claude | 30/05/2016
Avant de parler de contrat social, relisez "l'éloge de la fuite" de Laborit, ou allez voir sur youtube le film "mon oncle d'amérique".
Après vous comprendrez pourquoi le bon sauvage est un mythe, et la transparence, le partage, etc... des légendes. Bon, à moins de supprimer l'homme... Tentation totalitaire ?
  • kwapi-erik (site web) | 03/06/2016
Erik… envoi de toutes les couleurs. Je ne pense pas avoir évoqué, à aucun moment, que je ne sache, le mythe du "bon sauvage"… Tout le monde sait très bien, Rousseau lui-même, que ce n'était là qu'une hypothèse de travail. …Pour qui sait lire, s’entend, c’est-à-dire sans chercher à travestir, déformer ou porter sur un autre terrain le propos — ainsi, d’ailleurs, qu'aiment à le faire les politiciens à la langue de bois fourchue... — j'évoque un simple fait ! Il y a eu et il y a encore — certes plus pour très longtemps à cause de certains individus — des structures tribales qui fonctionnent sans État ! Pas la peine de s’appeler Levi-Strauss pour le constater… Nos musées et bibliothèques sont là pour en témoigner. Qu'elles aient perduré de l'aube des temps jusqu'à aujourd'hui en dit suffisamment long pour que l'on se dispense d'un jugement de valeur quant à leur "bonté". En revanche, force est de constater que le "sauvage" qui se pense civilisé puisqu'il s'acquitte de ses impôts et nage dans le sens du courant, celui du prétendu progrès, celui-là donc est la grenouille que rien n'empêchera de dormir… …Ni les milliers de morts de la Croisade d'Innocent III contre la culture occitane, ni la population entière de Béziers passée au fil de l'épée... … ni les milliers de morts du génocide vendéen... …ni le génocide japonais, 20 millions de chinois massacrés par leurs soins civilisés ! Nankin reste exemplaire à ce sujet. … ni, hors période de guerre en 1932, à Horodomor… 6 millions de personnes exterminées par Staline sans que le reste de l’Europe ou du monde civilisé ne se déclare choqué par ce génocide alimentaire. Quant aux centaines de millions d'Amérindiens exterminés par le colon européen... Mon Oncle d'Amérique ? Ce lieu, où les blancs ont apporté la civilisation, la religion et le progrès ? Ce pays dans lequel tant de civilisés n'ont pas hésité à avoir les mains rouges pour exterminer d'autres hommes à la couleur éponyme ? Métal, jaune, or noir... Dollars, douleurs... Au passage, on peut s’étonner... l’Histoire, comme la Justice, ne peut avoir deux poids, deux mesures. Un fait est un fait ! Pourquoi nos livres d’Histoire sont-ils si discrets, si ce n’est muets, sur « ces » génocides ? À l’heure où l’on nous chante sur tous les tons le devoir de mémoire, afin que … Non ! plus jamais ça !... Si certains génocides sont géographiquement éloignés de nos esprits, ils n’en sont pas moins historiquement proches dans nos cœurs. L’horreur se mesure au point de jonction entre l’abscisse de la quantité de morts et l’ordonnée de la perversité mise en œuvre pour l’obtention d’une finalité aussi dérisoire que méprisable. Les victimes des guerres et génocides ne sont que des dégâts collatéraux de l’incommensurable soif de pouvoir de quelques hommes embarqués dans une pseudo partie d’échecs aussi délirante que celle que l’on pourrait jouer de l’autre côté du miroir d’Alice... Wall street contre le nazisme ? Blancs contre noirs ? Et si c’était noirs contre noirs, mais jouant ensemble dans le même camp… ? Bref, à défaut de « il était une fois dans l'ouest »..., au train où vont les choses, nous n'aurons pas des siècles devant nous pour pavaner devant la grandeur de notre "Civilisation" de progrès… Pollution de l'eau, de l'air, des aliments, des médicaments, réalité diminuée au profit de l'augmentation du virtuel, puçage, vidange des neurones et des circuits synaptiques, sécheresse ici, inondations ailleurs… Chômage, famine, guerres, esclavage... Voilà ! C'est seulement de cela dont il est question. Comme le disait un acteur du film, Ronin: "...pfuuuit ! Seppuku !" Voilà, chère...grenouille... Continuez de rêver, de vous illusionner, de vous penser aussi grosse que le bœuf. Dormez bien. Peu me chaut ! "Je ne reviendrai pas..."

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